Jour 1
Mardi matin, le 9 octobre, toutes (Yannick, Geneviève, Joëlle, Sandrine, Muriel
et moi), nous nous mettons en route pour notre petite escapade de 3 ou 4 jours
à Darjeeling, dans le Nord Est de l’Inde.
Comme de coutume en Inde, notre premier vol au
départ de Bangalore a du retard mais heureusement, nous attrapons quand même
notre correspondance à Calcutta. Atterrissage vers 15h à Bagdogra, suivi de
3h1/2 de route pour atteindre les hauteurs de Dardjeeling. Le temps est
pluvieux, la route sinueuse et les virages en épingle à cheveux se succèdent. Nous avons
déjà un petit aperçu du paysage local mais la nuit tombe rapidement et nous
terminons notre voyage dans l’obscurité.
Vers 18h30, nous sommes accueillies à l’hôtel
Elgin avec un verre de Cherry du Sikkim, servi dans un superbe salon décoré à
l’anglaise. Cet ancien hôtel de style colonial est extrêmement agréable et pour
ceux qui hésiteraient encore entre celui-ci et le Windamer, nous leur
conseillons vivement l’Elgin.
Après un bon repas chaud, direction nos
chambres pour une bonne nuit de sommeil.
Jour 2
Le lendemain, nous démarrons notre journée sous
une pluie fine. Elle nous poursuivra toute la matinée mais ne nous empêchera
pas de profiter de notre visite du parc zoologique avec les « red
pandas » comme attraction principale.
Ils sont superbes et nous ne nous
lassons pas de les photographier.
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Le fameux "Red Panda" |
Quelques autres "pensionnaires" ...
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L'asiatique "Black Bear" |
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Le "Common Langur", le singe sacré indien |
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Le "Leopard Cat" |
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Le tigre, bien entendu |
Cette bruine matinale nous permettra d’ailleurs de
faire de très belles photos « aux allures fantasmagoriques ».
Dans le courant de l’après-midi, heureusement,
le temps s’améliore.
Petite anecdote à l’indienne :
Dans le jardin zoologique, j’ai dérapé sur le
chemin détrempé et j’ai effectué, bien malgré moi, une superbe
« génuflexion » qui m’a valu un pantalon au genoux droit déchiré.
Encore toute à mon affaire d’avoir réussi à empêcher l’appareil photo de s’écraser
en même temps que moi, d’essayer de reprendre ma respiration et de constater
l’étendue des dégats, j’entends soudain une voix féminine plus que joyeuse
s’exclamer « fashion, fashion, this is fashion !». Une maman en sari,
flanquée de monsieur et les enfants, se plante devant moi et insiste avec un
grand sourire : « si quelqu’un vous fait une remarque, vous dites que
c’est fashion ! »… En voilà une qui a de l’humour…
Quelques habitants, ... beaucoup d'écoliers et de porteurs ...
Constamment, nous croisons ces fameux porteurs, véritables "bêtes de somme" humaines, qui sillonnent inlassablement les ruelles, qu'elles montent ou qu'elles descendent.
Un vrai travail de forçats.
En remontant vers l’hôtel, Geneviève et Yannick
négocient âprement le prix de la location d’une voiture et d’un guide pour nos
visites du lendemain. Une fois l’affaire réglée, nous nous dirigeons vers la
Nehru Road que, soit dit en passant, personne ne connait sous ce nom puisque
tout le monde la désigne par « le Mall » (il ne s’agit bien entendu
pas d’un Mall en soi mais bien d’une place commerçante en plein air). Nous
faisons un arrêt au Shangri-La, restaurant recommandé par le guide du Lonely
Planet, pour y déguster quelques spécialités locales. Nous en ressortons plutôt
déçues, tant par la nourriture que par l’accueil.
Vers 17h30, il commence déjà à faire sombre et
nous regagnons notre hôtel pour la dégustation de notre Cherry quotidien et d’un
bon repas chaud pour nous requinquer de cette première journée sur place.
Jour 3
Aujourd’hui, nous visitons très succinctement une
usine de thé et nous recevons quelques informations sur le processus du
traitement des plantes.
La partie la plus plaisante est une promenade à
travers les plantations ; on retrouve les mêmes types de paysages que nous
avions admirés à Munnar mais avec en plus la vue sur les montagnes.
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Elles sont toutes très attentives, ... |
Quelques portraits des cueilleuses qui mènent aussi une vie de dur labeur : elles doivent récolter au minimum 8 kg de feuilles de thé pour avoir leur salaire journalier.
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Dur, dur, ça monte... |
Après cette sympathique balade, nous nous mettons en route pour le camp des réfugiés tibétains. Yannick et Sandrine préfèrent la voiture tandis que le reste du groupe passe par des sentiers le long de la colline. Comme toujours, notre chemin est parsemé de formes, de couleurs et même de textures inattendues.
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Les tuyaux d'eau, ... au milieu de nulle part |
Des plantes et des moisissures multiples sur les murs créent des compositions incroyables.
Et les écoliers, toujours le sourire aux lèvres...
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5 "petits d'hommes", ... vers quoi marchent-ils d'un pas si déterminé ? |
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La professionnelle |
Au camp tibétain :
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La laine sèche sur le toit. |
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Le travail du tissage, ... en famille |
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Yannick "baby sitte" |
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Le filage de la laine sur des rouets fabriqués avec des roues de vélo |
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Portrait du petit bonhomme qui fabrique les rouets |
Après une petite pause-thé (eh oui, on est
« vieilles », on a besoin de souffler…), nous repartons pour la
visite d’un monastère.
Ensuite, c'est la visite du jardin botanique. Ce
dernier ne présente que peu d’intérêt tellement il est mal entretenu.
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Muriel y a quand même déniché un joli petit insecte |
Finalement, la partie la plus amusante et intéressante, c’est la traversée des
nombreuses ruelles encombrées dans lesquelles personnes, animaux, objets et habitations
composent un patchwork invraisemblable de formes et de couleurs.
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Yannick, Sandrine, Joëlle et Muriel,... noyées dans le flot humain |
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Pic-nic d'une écolière |
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Une élégante demoiselle en dentelles, perdue dans ces ruelles sans grâce. |
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Et un porteur s'épuisant au travail |
Nous nous dirigeons alors vers un temple hindou qui, paraît-il, est la reproduction d'un temple se situant à Katmandou mais nous n'en verrons que l’extérieur (pas de chance, nous
ne sommes pas arrivées à la bonne heure). Par contre, un superbe nandhi trône devant l'entrée.
Revigorées par un bon thé chaud pris sur la
terrasse de l’hôtel, nous repartons vers le quartier commerçant y faire
« chauffer » nos cartes de crédit en prévision de nos
achats-souvenirs.
Ce soir, nous allons nous coucher tôt car
demain, nous nous levons à 3h30 pour aller admirer le lever du soleil sur le
mont Kanchendzonga (8585 m).
Jour 4
Hop, hop, hop,
ou plutôt Pop, pop, pop, comme dirait Muriel Auzout…
3h30 du matin, nous voilà déjà levées et prêtes
à grimper (en voiture, ben oui, pas de blague quand même) jusqu’au sommet de
Tiger hill pour la séance du lever du soleil sur le mont Kanchendzonga .
Nous faisons ensuite un dernier arrêt à un
monastère avant de rejoindre l’hôtel.
Les derniers kilomètres par la ville se font en
voiture et après une pause (encooooore, me direz-vous, ben oui, encore)
histoire de se réchauffer les os, nous repartons pour une dégustation de thé
dans une des échoppes du Mall de la rue commerçante. Ensuite, quartier libre
pour le shopping !
Peu après, nous embarquons pour un mini-parcours (bruyant et suffocant) à bord du fameux petit train à vapeur, le Toy-train.
On est soit "collé" à la paroi rocheuse (photo gauche) soit "collé" à la falaise (photo droite), ... mais dans tous les cas, on ne voit pas grand chose... C'est pas grave, c'est une expérience !
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Yannick avec son contrôleur préféré |
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La photo de groupe devant la "bête" |
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Le temps se couvre, il commence à faire sombre, il est temps de repartir |
Peu avant 18h, Yannick, Muriel et moi allons
boire un petit apéritif au Windamer, histoire de voir de plus près cet hôtel
que nous avions également sélectionné lors de la préparation de notre voyage.
C’est ainsi que nous découvrons que l’Elgin est bien plus agréable et cosy que
le Windamer malgré que celui-ci semble présenter le même type de décoration.
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Un des chiens de l'hôtel Elgin |
Jour 5
Après un dernier signe de la main à Yannick,
Muriel, Joëlle et Sandrine qui reprennent l’avion aujourd’hui, Geneviève et moi
rejoignons notre guide pour une superbe promenade dans une réserve naturelle. Rien à dire sur cet épisode si ce n’est que la
végétation est magnifique et que se balader dans ce décor de verdure silencieux
est une réelle aubaine que nous sommes
heureuses de ne pas avoir manqué.
Nous passerons le reste de l’après-midi à faire
nos derniers achats et à écrire nos cartes postales qui, nous l’espérons,
arriverons jusque chez leurs destinataires, … un jour, … mais rien n’est
moins sûr.
Jour 6
Le plus dur reste à faire, … le voyage du
retour qui nous fait quitter l’hôtel à 8h00 du matin et nous fera arriver à
domicile à Bangalore à … 21h30… Nous avons connu des retours meilleurs.
Une dernière photo en redescendant vers Bagdogra.