Aujourd'hui, les enfants se lèvent plus excités que les jours précédents et pour cause, c'est aujourd'hui que nous faisons la première descente en
rafting sur l'Indus. Une descente qui nous fera parcourir une vingtaine de kilomètres jusqu’à Nemo, lieu où l'Indus rencontre l'autre grande rivière, le Sanskar.
Petite ombre au tableau, alors que nous étions déjà tous "caparaçonnés" dans notre superbe équipement de survie rouge et orange fluo, et sur le point de sauter dans notre embarcation « boudin », Ilona-Marie a commencé à souffrir de maux de ventre qui l’ont malheureusement contrainte à annuler cette sortie. Après lui avoir donné un cachet, nous l’avons laissée au bon soin du chauffeur en espérant que ses crampes se calment. Un peu plus tard, nous serons rassurés d’apprendre que les antidouleurs ayant fait leur effet, elle a pu au moins profiter de la balade en voiture, le chauffeur devant nous rejoindre au point de débarquement par la route. Quand nous l’avons retrouvée, elle ne semblait pas trop déçue, sans doute parce qu’elle savait qu’il y avait un deuxième rafting - encore plus aventureux - prévu quelques jours plus tard, … et je peux déjà vous dire qu’à cette occasion, elle s’est bien rattrapée…
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Les "poseurs", ... encore secs ! |
Ceci dit, pour nous, pauvres débutants, ce rafting nous a enchantés et si cette descente n’est pas cataloguée comme « difficile », notre «capitaine » s’est en tout cas arrangé pour que nous en sortions bien trempés. L’eau était loin d’être chaude mais certains on quand même eu un grain de folie en faisant un plongeon, ou du moins un saut ; François-Milan et Jiri n’ont pas fait dans le détail et se sont immergés entièrement tandis que Jan-Christophe et Eve-Lenka se sont arrêtés à la taille. Pardon ? Vous disiez ? … Et moi ? Euh, … ben, non, … je n’ai pas vraiment plongé. Ben quoi, il fallait quand même bien que quelqu’un garde la tête sur les épaules dans cette embarcation en délire !
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C'est le début, ... on n'est pas encore fatigué ni mouillé ... |
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La petite pause à mi-parcours, ... on pose toujours mais on est trempé ! |
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Eux aussi sont mouillés mais en plus ils ont ôté leur gilet qu'ils vont devoir remettre sur leur vêtements trempés et glacés, brrrrrrrrr. |
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Comme toujours, l'échelle des grandeurs. |
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Le restaurant local |
Bref, trempés mais heureux, nous nous sommes séchés, changés et avons mangé dans une petite cahute locale, une expérience toujours très folklorique il va sans dire.
Rassasiés, nous nous mettons en route pour notre prochaine étape, le village de Hemis Shukpachen situé à deux heures de route et où nous camperons une nuit.
Comme toujours les paysages sont grandioses et ces deux heures passent rapidement malgré une route chaotique et sinueuse.
Enfin nous arrivons et, … c’est le choc ! Norboo, notre guide, nous avait décrit le lieu comme étant «verdoyant», mais vu l’endroit où nous nous tenions, soit Norboo n’avait pas la même perception de la couleur « verte » que nous, soit … quelque chose clochait. En effet, nous nous sommes retrouvés avec trois tentes sur terre battue, adossées à un parking de voitures et à proximité d’un chantier. Norboo nous a expliqué que l’année passée, ce n’était pas du tout ainsi que le lieu se présentait et comme c’était la première fois qu’il y revenait cette année, il découvrait le désastre en même temps que nous.
Constatez – « avant » :
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Le coin "chambres"..., adossé au parking |
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... et le coin "salle à manger", une étuve. |
Heureusement, il est tout de suite parti à la recherche d’un autre emplacement et comme toujours en Inde, tout va souvent de travers mais tout se solutionne toujours aussi.
En attendant que l’équipe nous prépare le repas du soir, Jiri et moi partons en reconnaissance dans les environs.
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Les champs de moutarde |
Après un bon souper "au grand air", la fatigue commence à se faire sentir et si les jeunes semblent increvables et délirent avec Norboo, nous les « vieux », sommes allés nous coucher dans notre palace de toile.
Ladakh : Jours 5 à 10, à Suivre...
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