Jour 5
Après une nuit sous tente, le réveil des « jeunes » se fait
légèrement au ralenti mais, tout le monde émerge finalement.
Après un bon petit-déjeuner et une dernière
photo de l’équipe qui s’est chargée de notre confort durant notre expérience
« camping », nous nous mettons en marche vers le village de Ang que l’on atteint en traversant une superbe vallée, Meptakla.
Les dernières vues avant de quitter définitivement le village :
Cette traversée nous
mènera jusqu’à 3720 mètres d’altitude et il faut bien l’avouer, par manque de
souffle, la remontée pour certains est un peu laborieuse.
Toutefois, personnellement, je pense que c’est
la plus belle promenade de tout le séjour : les couleurs et les textures
sont fantastiques et cette sensation de « couches » qui se
superposent offre des scènes à couper le
souffle (ah, ah, ben la voilà l’explication…).
En quittant le village, ... |
la végétation se fait de plus en plus rare. |
Des paysages extraordinaires. |
Et le point de départ avec les drapeaux à prière avant la descente. |
Au delà des drapeaux, un autre univers... |
Petit moment de recueillement avant la "traversée"... |
Et c'est le départ, ... |
attention à "freiner" de temps en temps |
Et toujours l'échelle de grandeur. |
Si, si, les deux petites taches à droite sur le sentier, c'est Jan-Christophe et Norboo |
Sérieusement, il nous faudra près de 3 heures pour atteindre le versant opposé de la vallée où nous faisons une petite pause. C’est là aussi que nous voyons surgir un groupe de … cyclistes. Langues pendantes, nous essayons de reprendre nos esprits alors que certains de ces cyclistes PORTENT carrément leur vélo sur les épaules pour atteindre le sommet. Et quand plus tard, l’un d’eux nous explique, avec un air candide, que pour eux c’est la partie « facile » car il s’agit seulement de la période d’acclimatation, que les choses sérieuses ne commencent que dans deux jours, … vous ne pouvez vous empêcher de penser « mais ils sont fous ces Suisses ! ». Eh oui, ce sont des Suisses.
Bref, nous, petits Belgo-Tchèques à pieds, nous
les avons laissés à leur cyclo-délire et nous sommes repartis en direction du
prochain village à atteindre, Tingmosgang qui, parait-il, fut à un moment, la capitale
du Ladakh. Et hop, 2 heures de route supplémentaires mais comme nous
redescendons, c’est plus relax. Le paysage se modifie à nouveau, le vert refait
son apparition et juste avant d’arriver à l’hôtel, nous faisons un dernier petit
arrêt pour manger un plat de nouilles dans une échoppe locale càd sur un simple
banc en plein air. C’est à cette occasion que nous découvrons qu’Eve-Lenka se
« trimballe » avec une série de galets qu’elle a collecté durant
notre marche et, à bout de bras, on peut estimer leur poids à … 6 ou 7 kg !
Elle les trouvait « trop » beaux, elle ne pouvait pas s’empêcher de
les ramasser… Il n’y a plus qu’à leur trouver une place dans les valises.
Le coin en plein air pour la pause, ... Eve-Lenka ne nous a pas encore dévoilé le contenu de son sac... |
Plus tard, on découvre l’hôtel, impeccablement intégré dans le paysage, et qui offre un confort minimum mais amplement suffisant pour nous y sentir bien. La journée est déjà bien avancée et nous la terminons au calme, avec un bon repas.
Cette journée est entièrement consacrée à la
découverte du village et de ses environs à vélo. A nouveau, le manque de
souffle est notre désavantage principal mais petit à petit, nous trouvons
notre rythme et au final, tout le monde passe un très bon moment.
Plus tard, Jiri et moi avons refait une balade
avec notre guide Norboo (qui soit dit en passant, n’avait aucun problème de
souffle,… lui) et François-Milan nous a rejoint en cours de route. Ces trois
« gamins » ont profité de l’occasion pour faire « joujou »
avec leur vélo dans l’eau.
Là on fait semblant de même pas être essoufflés... |
Le "jeune" qui joue ... |
... et le "vieux" aussi ! |
Quel bonheur quand ça descend ! |
Jour 7
Après un bon petit-déjeuner local, départ pour Chilling, où nous rejoignons notre
« capitaine » habituel pour notre deuxième rafting, la descente du Zanskar. Il n’y a pas
grand-chose à dire, les images parlent d’elles-mêmes. L’eau étant beaucoup plus
froide que sur l’Indus, nous enfilons des combinaisons de protection sous nos
gilets de sauvetage.
Coucou nous voilà ! |
Cette baisse de température ne semble absolument pas gêner Jiri, François-Milan, Ilona-Marie et Eve-Lenka qui, une fois encore, sautent à l’eau ! Ils en sont tous ressortis frigorifiés malgré les combinaisons mais ça ne les a pas empêché de recommencer à nouveau l’expérience à proximité de la zone de débarquement. C’est sûr, il n’y a pas que les Suisses qui sont fous…
Après une pause déjeuner, nous rentrons à Leh.
Jour 8
Le lendemain matin, nous roulons vers la vallée
de Nubra en passant par la fameuse « Khardungla pass », la plus
haute route carrossable au monde (5602 mètres d’altitude), celle-là même que
nous redescendrons dans 3 jours en vélo.
La route est parfois encombrée et les
croisements de véhicules fastidieux mais d’une manière ou d’une autre, avec un
peu de patience, tout le monde arrive toujours à passer.
Dès que nous rencontrons les premiers espaces enneigés, Jiri et les enfants s’en donnent à cœur joie, ce n’est pas souvent qu’on voit de la neige en Inde…
L'empreinte de Jiri, ... enfin je crois. |
Les gens, toujours souriants, malgré une vie certainement difficile |
Jour 9
Au programme, à une heure de route de l’hôtel :
visite du « Deskit » monastère avec la statue géante de Bouddha,
petite balade dans les dunes à dos de chameaux, spectacle de musique et de
danse présenté par les femmes du village avec dégustation de bière locale…
Retour vers Leh en repassant par la Khardungla. Sur le chemin, on rencontre quelques adorables marmottes.
Mais cette fois-ci, arrivés au sommet de la Kardhungla, nous enfourchons nos vélos pour une descente de 45 km sans pédaler une seule fois, … par contre les freins n’ont pas arrêté de fonctionner bien entendu.
Mais cette fois-ci, arrivés au sommet de la Kardhungla, nous enfourchons nos vélos pour une descente de 45 km sans pédaler une seule fois, … par contre les freins n’ont pas arrêté de fonctionner bien entendu.
La météo est idéale. Les débuts sont un peu chaotiques car suite à des éboulements de terrain, la route est fortement endommagée, mais petit à petit, chacun arrive à dompter sa « monture » mécanique et à profiter de cette expérience surprenante.
Certains ont fait plusieurs dérapages et Ilona-Marie a même fait une chute assez conséquente sur la fin mais en moins de deux, elle était à nouveau vissée sur sa selle et prête à avaler les derniers kilomètres à toute vitesse.
Petite arrêt "casse-croûte" avant les derniers kilomètres, ... on avait des invités...
Cette
descente était vraiment superbe.
Jour 11
C’est le dernier jour, et nous nous mettons en
route assez tôt malgré que l’aéroport soit à peine à un quart d’heure de route
de l’hôtel car c’est aujourd’hui que le Dalaï Lama arrive à Leh.
La banderolle d'accueil pour le Dalaï Lama |
Tout le long de la route, les gens attendent sa venue |
Mais comme en Inde, il se passe toujours
quelque chose d’inattendu, on a manqué repartir avec une valise en moins. Norboo
nous a débarqué à l’aéroport et ce n’est qu’en voulant passer les bagages au
scanner que nous nous sommes rendus compte qu’une des valises manquait. Coup de
téléphone illoco à l’hôtel pour
s’entendre dire que la valise n’est nulle part … mais bon, finalement
bien entendu ils la retrouvent et, en catastrophe, nous la ramène à l’entrée de
l’aéroport, … heureusement que Jiri a été autorisé à ressortir pour la
réceptionner… Mais qu’est ce qu’on s’amuse !
C'était un merveilleux voyage.
C'était un merveilleux voyage.
Moi, c'qui me plait, c'est faire du vélo sans pédaler!! Splendide reportage. Encore une partie de l'Inde qui n'a rien à voir avec celle "qu'on connaît". Félicitations pour tes photos, commentaires et vos performances diverses et variées!! Bizzz.
RépondreSupprimerNathalie